Kei est le restaurant de Kei Kobayashi qui a eu sa deuxième étoile en 2017. Comme son nom le laisse penser, le chef a des origines japonaises. Il a donc élaboré un menu moderne, avec des produits français assez traditionnels (agneau, langoustines, pigeon…) avec un soupçon d’Asie. Le résultat est tout simplement fabuleux. Surprenant mais jamais décevant.
A peine installés, on peut admirer le gigantesque lustre (en cristal) ou bien le morceau de boeuf de Galice maturé 180 jours qui trône sur la table centrale. Les tables sont espacées avec un petit tabouret pour le sac à main des dames (toujours appréciable).
Vient ensuite la découverte du menu, nous avons le choix entre trois menus : 6 plats, 8 plats ou 8 plats version prestige. Nous prenons le 1er à 105€, généralement bien suffisant : 2 entrées, un poisson, une viande et 2 desserts, accompagnée d’une bouteille de vin pour nous accompagner durant tout le repas. Le menu est surprise mais la viande est au choix : pigeon ou agneau. Mais, ils sont sympas chez Kei et pour un petit supplément, on a droit au boeuf de Galice, normalement dans le menu prestige. Autant vous dire qu’on ne s’est pas fait prier!
On commence donc avec les mises en bouche et le beurre customisé avec un pain extra.
En entrée, nous avons eu des légumes croquants sous un espuma de citron (plus léger et aérien, ce n’est pas possible…), saumon fumé maison au bois de hêtre, vinaigrette de roquette et brisures d’olives. On découvre tous les ingrédients sous l’espuma, un vrai petit jardin.
La seconde entrée est composée de langoutines, asperges blanches, et sauvages et une bisque. Le type d’entrée que j’adore. Léger, original et savourant. On en redemande !
Le poisson est un filet de bar cuit sur écaillrd, avec fleur de concombre et citron caviar.
La viande a été un des plats les plus exceptionnels qu’on ait gouté (et on a en gouté!). Un wagyu affiné 180 jours. Le plus fou était un minuscule bout de gras, très très goutu, avec un délicieux goût de grillé. Je n’aurais jamais cru aimé un simple morceau de gras.
Le fromage n’était pas un plateau lourd qui nous cale encore plus avant le dessert. Kei a eu la superbe idée d’en faire un glace au chèvre avec un coulis de crerise et huile d’olive.
Evidemment, peut-il y avoir un dessert sans pré-dessert ? Non, bien sûr ! Comme la photo ne le laisse pas penser, il s’agit d’un tiramisu café.
Le dessert est peut-être le plat le plus classique avec un vacherin fraise-rhubarbe, très esthétique.
Kei reste un de mes meilleurs souvenirs de restaurant que je ne suis pas prête d’oublier.
Kei, 5 Rue Coq Héron, 75001 Paris